Le violoncelle offre depuis plus de trois siècles sa voix intime et pénétrante, c’est une voie d’approfondissement de nous-mêmes.
Depuis Bach, il est le réceptacle privilégié d’œuvres méditatives ou incantatoires auxquelles ce concerto se rallie volontiers.
Concertare en latin d’église signifiait « projeter quelque chose en commun ». Ici, l’orchestre semble sourdre du violoncelle solo et, procédant de lui, le relaie, l’augmente, le multiplie. Ils cheminent de concert, le violoncelle ouvrant la voie et s’accordent l’un à l’autre la plus intime des concertations.
Le concert sera suivi d’un dialogue entre le compositeur Jean-Paul Dessy et la philosophe Ilaria Gaspari.
“Dès le début, une mélodie naît du violoncelle au milieu d’un cocon de
La Libre
l’orchestre, en forme de balancier puis peu à peu de tocsin.”
Coproduction : Le Botanique, Mars – Mons arts de la scène et Musiques Nouvelles avec le soutien de
Sabam For Culture