Serge Aimé Coulibaly

Conception & chorégraphie

©Lydia Nesvadba

Serge Aimé est danseur-chorégraphe burkinabé. Sa culture africaine est la source de son inspiration et avec son art, il veut créer une danse contemporaine puissante qui part du sentiment mais qui porte aussi réflexion et espoir. La puissance de son expressivité rend son travail universel et compréhensible sur tous les continents. Depuis la création de sa compagnie Faso Danse Théâtre en 2002, Serge Aimé travaille sur des thèmes complexes et tente de donner une véritable impulsion positive aux jeunes générations. Dès le début de sa carrière, il a été invité sur différentes scènes européennes et africaines (festivals) avec ses performances Kirina (2018), Kalakuta Republik (2016), Nuit Blanche à Ouagadougou (2014), Fadjiri (2013), Khokuma 7° Sud (2011), Babemba (2008), Solitude d’un Homme Intègre (2007), A Benguer (2006), Minimini (2002).

Par son regard ouvert sur le monde dans toute sa diversité, son attitude questionnante mais fortement constructive et sa volonté d’aller de l’avant, Serge Aimé a pu collaborer avec différents artistes dès le début de sa carrière. Il participe régulièrement à des créations internationales, en tant qu’interprète ou chorégraphe-danseur. Il a déjà travaillé avec Moïse Touré (La Maladie de la Mort, 2015), avec Marrukegu Company en Australie (Cut the Sky, 2014 et Burning Daylight, 2009), avec Farid Berki (Double Jeu, 2013), avec Alain Platel (C(H)OEURS, 2012 et Wolf, 2003), avec Kalpana Raghuraman (I lost my English, 2008) et avec Sidi Larbi Cherkaoui (Tempus Fugit, 2004).

Le fait que le travail créatif de Serge Aimé soit toujours en mouvement, nourri de curiosité et de générosité a également échappé à plusieurs grandes structures qui l’ont invité avec empressement à participer à de nombreux événements importants. Il chorégraphie également des pièces avec des danseurs amateurs en réponse à son besoin de partager et de se consacrer à ses concitoyens. Son besoin et son talent de partage et de communication artistique sont nés de sa formation artistique au Burkina Faso, avec la compagnie FEEREN dirigée par Amadou Bourou et avec son passage au Centre National Chorégraphique de Nantes dirigé par Claude Brumachon. Il s’efforce toujours de développer une créativité originale et encourage les danseurs et chorégraphes de ses master classes à s’interroger sur leur responsabilité en tant qu’artistes, sur le pouvoir de leur propre langage gestuel sans engagement et sur leur positionnement social.

Parce que, de par sa propre vision artistique et son engagement, il ressent le besoin d’expérimenter et de réfléchir dans son propre lieu, il fonde Ankata à Bobo Dioulasso (Burkina Faso), un espace destiné à devenir un laboratoire international de recherche et de production des arts du spectacle. Ankata est ouverte à tous et est devenue un carrefour entre différents continents, différentes disciplines, différents types de personnes qui essaient ensemble d’inventer un nouvel avenir.

Son programme