Prévu ce vendredi 27 août prochain, à 18h dans la Cour de l’Evêché, le spectacle-concert “Peter Adriaansz’s Environments” fera certainement débat!

Si vous aimez avec ferveur la musique classique, vous serez quelque peu déstabilisés.

Si vous êtes curieux musicalement, osez, venez, peut-être ferez-vous une belle découverte !

Si vous aimez la musique minimaliste, accourrez, vous adorerez ces musiciens hollandais de l’Ensemble Klang !

Pour vous en donner un aperçu, découvrez le trailer de cette expérience unique

KLANG, qui sont-ils?

Fondé à La Haye en 2003, cet ensemble de musiciens hollandais fait de la musique actuelle une « aventure sonore ». Se produisant sans chef d’orchestre, chaque prestation combine une musique complexe nécessitant une précision de virtuose et un risque musical à couper le souffle.

  • Michiel van Dijk & Nuno Silva, saxophone 
  • Anton van Houten, trombone
  • Joey Marijs & Jennifer Heins, vibraphone & synthétiseur
  • An Raskin, accordéon bayan
  • Saskia Lankhoorn, piano & piano électrique
  • Pete Harden & Wiek Hijmans, guitare
  • Peter Adriaansz, electronics 
  • Michaela Riener, voix (Stéréo) 
  • Micha de Kanter, ingénieur du son

Peter Adriaansz’s Environments aux Inattendues

Explorant un extraordinaire ensemble de moyens sonores, le compositeur contemporain Peter Adriaansz propose avec “Environments” une interprétation de la condition humaine comme expérience de la multiplicité des temps, et de ce que nous en faisons.
Des superpositions de bandes sons, du bourdonnement de fond, des guitares désaccordées aux gammes de piano fleuries, se combinent avec des textes parlés pour créer des environnements expansifs. Les textes de Robert Pirsig, du philosophe anticonformiste Alan Watts et les lignes du mystérieux Kybalion posent des questions sur la façon dont nous remplissons nos journées, comment nous passons le temps et quel pourrait être le but de nos activités intellectuelles, spirituelles et politiques.
Cette musique pourrait facilement devenir désenchantée par pure sur-analyse. Et pourtant, le geste a une logique malgré tout. Si nous devions nous asseoir et simplement écouter et ressentir, sans comprendre qu’il y avait une logique à ce moteur gestuel, nous serions aussi perdants. C’est là que réside l’équilibre exploré dans Environments. D’une part, la musique de ce calibre exquis nous demande de comprendre sa construction, mais d’autre part, elle nous permet de simplement nous asseoir, d’écouter et d’apprécier chaque instant car elle apporte en permanence une nouvelle surprise.

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